Socialter se penche sur les idées nouvelles qui peinent à émerger dans le débat public.
Loin des solutions toutes faites et des approches dogmatiques, avec une ligne qui questionne plus qu’elle n’impose, socialter entend repolitiser le débat avec une question en tête : comment faire évoluer la société vers plus de justice, plus de démocratie, dans le respect des équilibres écologiques ?
Convaincu que les actions individuelles ne suffisent pas pour changer radicalement de société, socialter met le collectif au cœur de ses choix éditoriaux.
Luttes, alternatives, expérimentations, actions exemplaires : Socialter déniche des initiatives de terrain susceptibles d’inspirer les citoyens concernés.

Fort du succès du précédent hors-série Le réveil des imaginaires, avec Alain Damasio, Socialter récidive sur le thème du VIVANT. Baptiste Morizot assure la rédaction en chef de cette édition au format de 196 pages. 

Il est urgent de renouer avec la nature. Voilà un mot d’ordre qu’on entend partout et qui continue de croître depuis la crise du coronavirus. Mais plus facile à dire qu’à faire… Difficile de ne pas tomber dans les multiples pièges que nous tend le « sentiment de nature », cette idéalisation un peu naïve éprouvée par une humanité devenue citadine. Comment en finir avec cette Nature protégée, exploitée ou révérée ? Et si, en réalité, il était temps d’en finir avec la Nature pour enfin renouer avec… le Vivant ?

C’est la voie philosophique et pratique qu’emprunte Baptiste Morizot, auteur de Manières d’être vivant et de Raviver les braises du vivant, qui a accepté d’être rédacteur en chef invité de Socialter pour ce hors-série. 196 pages pour repenser de fond en comble notre rapport aux autres vivants et notre place dans la biosphère avec un espoir : voir émerger une authentique “culture du vivant”.

Au sommaire retrouvez notamment un portrait de l’artiste Thierry Boutonnier, Prix COAL 2010, qui travaille sur la notion de domestication.

Baptiste Morizot

Atypique, la philosophie de Baptiste Morizot l’est à plus d’un titre. L’enseignant à l’université d’Aix-Marseille a élevé la pratique du pistage au rang d’art de penser. Dans les pas du grizzli, de la panthère des neiges et du loup, il a appris à décrypter les signes et empreintes semés comme une calligraphie d’intentions, de comportements. C’est le point de départ d’une nouvelle sensibilité, théorisée dans Sur la piste animale (Actes Sud, 2018), qui permet non seulement de renouer avec nos « animalités intérieures », mais aussi de s’ouvrir aux existences non-humaines (Manières d’être vivant, 2020), de penser de nouvelles cohabitations et alliances avec le vivant pour en prendre la défense (Raviver les braises du vivant, Actes Sud / Wildproject, 2020).

Disponible en précommande ICI